Il est à la tête de plusieurs sociétés.Il a des parts dans une SCI, des contrats d’assurance-vie, une société d’exploitation, une holding…Bref, une organisation patrimoniale complexe, pensée, travaillée, cohérente.
Et pourtant, ce dirigeant m’a parlé d’autre chose, un matin :
« J’ai vu mon père décliner. Une maladie neurodégénérative. Ce flou autour de qui décide, qui a le droit de signer… Je ne veux pas ça pour mes enfants. »
C’est ce jour-là que nous avons évoqué le mandat de protection future.
Un outil d’anticipation juridique, parfaitement adapté aux chefs d’entreprise et aux personnes exposées à des risques cognitifs (maladie d’Alzheimer, AVC, Parkinson, etc.).
Ce mandat permet, tant que l’on est en pleine capacité, de désigner la ou les personnes qui pourront agir à notre place, pour gérer nos biens, prendre des décisions personnelles ou patrimoniales, sans passer par une tutelle ou une décision imposée.
Concrètement, cela signifie :
- Continuité dans la gestion d’une entreprise
- Maintien des signatures bancaires
- Préservation des stratégies patrimoniales en cours
- Évitement de conflits familiaux ou d’immobilisme administratif

C’est aussi un acte de lucidité : les dirigeants, comme tout un chacun, ne sont pas à l’abri d’un accident ou d’une maladie qui les prive de leur capacité juridique.
Mais eux doivent penser plus loin : entreprise, salariés, associés, biens communs…
Le mandat de protection future est un acte responsable.
Discret, personnalisable, souple, il permet à un dirigeant de rester le maître du jeu, même dans l’imprévu.